Selon Roustang, psychanalyste et hypnothérapeute français, ce qui est à l’origine de la souffrance, c’est notre manière répétée de percevoir et de comprendre les choses. Nous restons souvent focalisé sur ce qui fait mal comme si nous étions enfermés, prisonniers de nos émotions, de nos pensées, de nos relations.
Notre mal-être est le plus souvent la conséquence de notre histoire douloureuse. Plus précisément, le mal-être est la conséquence d’une impossibilité de pouvoir assimiler, digérer, dépasser ce qu’il nous est arrivé. Cela engendre des émotions douloureuses (anxiété, tristesse, colère, honte, culpabilité, etc.), une représentation de soi-même négative et irréelle, ce qui engendre des difficultés relationnelles et parfois des troubles du comportement.
L’être humain étant rarement masochiste, il cherche toutes sortes de solutions afin de ne plus penser à ce qui fait souffrir. Il fait tout pour ne plus être angoissé, triste, etc… quand il a encore l’énergie pour lutter contre lui-même. En ce sens, les symptômes sont toujours des parties de soi dissociées, séparées. Le soucis, c’est que plus il lutte contre lui-même, contre sa souffrance, plus celle-ci tend à prendre de la place. Par exemple, le recours aux anxioloytiques ou à des substances afin de s’anesthésier sont des moyens inadaptés qui ne font qu’étouffer ce que notre être cherche naturellement à assimiler. Et plus on repousse ce qui demande à trouver l’équilibre, plus la souffrance prend de la place, plus l’être humain se perd, plus il reste focalisé sur une perception restreinte de son existence.
L'être humain s'identifie peu à peu à ses croyances, à sa souffrance au point où il en vient parfois à se définir par sa souffrance et à exister dans le regard des autres via cette souffrance.
Sortir de sa souffrance implique donc, au regard de ce que vous venez de lire, à la fois d'assimiler le passé en cessant de repousser ce qui demande à trouver naturellement l'équilibre, poser des actes dans son quotidien pour en modifier les habitudes et trouver sa place dans son environnement.
L'être humain est conçu naturellement pour retrouver son équilibre, tant que un plan somatique que psychique. Les approches thérapeutiques utilisées visent à solliciter cet aspect instinctif.
Pour cela, il "va juste suffir" d'amener le consultant à lâcher-prise afin de laisser ses propres processus d'assimilation, de guérison s'enclencher naturellement. Il ne sert à rien de vouloir comprendre... Il suffit juste de laisser la vie circuler librement en soi pour que les choses se réorganisent comme elles le doivent... Afin de faciliter cette qualité naturelle au retour à l'équilibre, je me réfère à diverses approches psychothérapiques :
En mai 2014, dans le cadre des activités de notre laboratoire de recherche en psychologie à l'Université de Picardie Jules Verne (Centre de Recherche en Psychologie : Cognition, Psychisme, Organisation), il m'a été proposé de donner une conférence sur la prise en charge psychologique des souvenirs traumatiques. Vous trouverez dans le lien ci-dessous l'accès à la vidéo :
"Guérir des traumatismes autrement : croyances de psy et perspective intégrative"
https://podcast.u-picardie.fr/download/F58C4B429305-588DCA-DDB568-83AEFE7F.mp4
En juin 2014, j'ai présenté également au sein de la même université une courte conférence dont vous trouverez le lien ci dessous intitulée :